Bonne journée internationale de la femme 2013!

by - mars 08, 2013

Bonjour les radieux et les radieuses!
Je tiens à vous souhaitez à tous un excellente journée internationale de la femme en cette année 2013! Ici au Québec, bien qu'on chiale souvent, on est bien! Saviez-vous ce qui se passe dans le monde? Dans certains pays, la femme est encore considérée  comme un objet... voici quelques faits!


crédit de la photo:
 http://www.linternaute.com/paris/magazine/actualite/08/printemps-des-poetes/8-mars.shtml


1-Les taux de tabagisme parmi les hommes tendent à être dix fois plus élevés que chez les femmes. Cependant, en raison des récentes campagnes de marketing agressives visant les femmes, le tabagisme est en augmentation rapide parmi les jeunes femmes des pays en développement. Les femmes ont en général plus de difficultés à arrêter de fumer, connaissent davantage de rechutes que les hommes et les thérapies de substitution de la nicotine pourraient être moins efficaces chez les femmes. 

2-Il est urgent de se préoccuper des vulnérabilités liées à leur appartenance sexuelle dont continuent de souffrir les filles et les femmes, surtout en Afrique subsaharienne, où l’on dénombre 80% des femmes vivant avec le VIH. Des cibles et des repères précis sont nécessaires si l’on veut améliorer l’accès des filles et des femmes aux traitements antirétroviraux, au dépistage du VIH et à toute une gamme de soins et de services de soutien (tels que le dépistage du cancer du col ou le diagnostic par la numération des CD4). 

3-Entre 15% et 71% des femmes dans le monde ont été victimes de violences physique ou sexuelle commises par un partenaire masculin intime à un moment ou à un autre de leur vie. Ces violences existent dans tous les milieux sociaux et économiques. Elles ont de graves conséquences pour la santé des femmes telles que des grossesses non désirées, des infections sexuellement transmissibles, des blessures, des dépressions et maladies chroniques. 

4-Certaines études révèlent que près d'une femme sur cinq déclare avoir été abusée sexuellement avant l'âge de quinze ans. 

5-Même si les mariages précoces sont en diminution, on estime que 100 millions de jeunes filles se marieront avant leur 18e anniversaire au cours des dix prochaines années. Cela représente un tiers des adolescentes des pays en développement (à l'exclusion de la Chine). 

Les jeunes filles qui se marient sont souvent ignorantes des choses du sexe et des risques d'infections par des maladies sexuellement transmissibles et par le VIH/sida. 

6-Environ 14 millions d'adolescentes deviennent mères chaque année. Plus de 90% de ces très jeunes mères vivent dans des pays en développement. 

7-Tous les jours, 1 600 femmes et plus de 10 000 nouveau-nés meurent des suites de complications évitables au cours de la grossesse et de l'accouchement. Près de 99% des décès maternels et de 90% des décès de nouveau-nés se produisent dans le monde en développement. 

8-Les moustiquaires imprégnées d'insecticide réduisent le nombre des cas de paludisme chez les femmes enceintes et leur enfants. Lorsque les femmes ont un revenu, elles ont plus tendance que les hommes à acheter des moustiquaires pour leurs maisons. Cependant, l'utilisation de moustiquaires est souvent liée à des façons de dormir qui empêchent parfois les femmes de les utiliser.

9-Dans la plupart des pays ce sont les femmes qui cuisinent.. Lorsqu'elles le font sur des feux ouverts ou sur des réchauds traditionnels, elles respirent quotidiennement un mélange de centaines de polluants. Cette fumée intérieure est responsable d'un demi-million des 1.3 millions de décès annuels provoqués dans le monde par la bronchopathie chronique obstructive chez les femmes. En comparaison, seuls 12% des décès masculins dus à cette maladie sont liés à la fumée ambiante. Au cours de la grossesse, l'exposition de l'embryon en développement à des polluants aussi nocifs peut provoquer une insuffisance pondérale du nouveau-né ou même la naissance d'un enfant mort-né. 

10-Dans la plupart des pays ce sont les femmes qui cuisinent.. Lorsqu'elles le font sur des feux ouverts ou sur des réchauds traditionnels, elles respirent quotidiennement un mélange de centaines de polluants. Cette fumée intérieure est responsable d'un demi-million des 1.3 millions de décès annuels provoqués dans le monde par la bronchopathie chronique obstructive chez les femmes. 

En comparaison, seuls 12% des décès masculins dus à cette maladie sont liés à la fumée ambiante. Au cours de la grossesse, l'exposition de l'embryon en développement à des polluants aussi nocifs peut provoquer une insuffisance pondérale du nouveau-né ou même la naissance d'un enfant mort-né.

Et ce que L'OMS ne dit pas...
C'est qu'il y a toujours des pays qui pratiquent l'excision.  Peut-être pas dans nos pays occidentaux, mais au Moyen-Orient et en Afrique oui! C'est estimé, à l'échelle mondiale, à 100 à 132 millions le nombre constant de filles et de femmes ayant subi des mutilations sexuelles.C'est une réalité et un fait... Pourquoi s'y opposer?

 Il faut s'y opposer d'abord et avant tout parce que ça va à l'encontre des droits de l'homme. 

-à la mainmise du groupe social sur la sexualité des individus ; 
-à la perte du plaisir sexuel chez la femme ; 
-aux risques encourus par la petite fille lors d’excisions dans des conditions d’hygiène parfois insuffisantes (pouvant aller jusqu’à la mort suite à une infection), ainsi qu'à la douleur liée à l'opération, souvent faite sans anesthésie ; 
-aux risques augmentés en matière de maladies sexuellement transmissibles, de susceptibilité augmentée aux affections plus ou moins graves comme les kystes, les abcès, les infections de l’urètre, rétention urinaire, etc.;
-aux complications, soit directes soit indirectes, que cela entraîne lors de la miction, des règles, des relations sexuelles ; 
-aux risques de mortalité accrus lors d'un accouchement ; 
-au handicap sexuel ainsi imposé (plaisir sexuel fortement limité ou impossible, relations sexuelles douloureuses) ; 
-perturbation de l'identité féminine, de la représentation de sa sexualité par la femme excisée (associée à une expérience sexuelle dégradée) et à la liberté de conscience et de choix qu'il ne faudrait pas oublier au profit des démonstrations médico sociales. 

Et c'est pour de nombreuses raisons et conditions de la femme comme celles énumérées que chaque mois, je donne 30$ à Oxfam-Québec!

Et vous que faites-vous pour changer la face du monde?


Je vous invite à faire un don à Oxfam-Québec qui milite chaque jour pour le droit des femmes! Et également donner généreusement via ce bouton paypal et je remettrai un généreux chèque de votre part! Si tout le monde qui visitent ma page donne 2$ ça serait vraiment gentil de la part des radieux et des radieuses de faire un petit changement pour la femme dans le monde! 









Rappelons un peu l’histoire de la femme au Québec. Ce n’est qu’en 1940 que la femme eu pour la première fois son droit de vote. Autrefois on devait être propriétaire pour vote. Voici un extrait d’un article sur le Suffrage féminin:
Détermination, audace, patience. Voilà les armes utilisées par une poignée de pionnières qui, pendant trois décennies, ont lutté pour que les Québécoises puissent voter. Dernière province canadienne à le faire, le Québec a finalement autorisé le suffrage féminin en 1940, 22 ans après le Canada.
« Cette avancée démocratique, on la doit surtout aux Marie Gérin-Lajoie, Thérèse Casgrain et Idola Saint-Jean qui, en tenant tête à leurs nombreux détracteurs, ont ultimement triomphé des résistances de la société.
L’Acte constitutionnel de 1791 accorde le droit de vote aux « personnes » possédant des biens d’une certaine valeur, mais peu de femmes s’en prévalent. En 1843, une loi du Canada-Uni vient le leur enlever.
Au Québec, la lutte pour le droit de vote des femmes sera essentiellement menée par des Montréalaises issues de la bourgeoisie. Les premières batailles seront surtout livrées par des anglophones.
En 1907, un premier organisme francophone féministe fait son apparition : la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, créée avec l’accord du clergé. À ses débuts, le féminisme canadien-français passe par la religion… et les bonnes oeuvres.
Pour sensibiliser la population à leur cause, elles expriment leurs revendications dans les journaux, dans des livres, et à partir des années 30, dans des émissions de radio. Elles distribuent aussi des dépliants, prononcent des conférences, organisent des assemblées publiques et se transforment en femmes-sandwiches dans les rues de Montréal et de Québec.
Leur démarche se transporte aussi dans l’arène politique. En 1922, sous l’initiative d’Idola Saint-Jean, anglophones et francophones unissent leurs forces dans le nouveau Comité du suffrage provincial. La même année, une délégation de 400 ou 500 femmes se rend à Québec pour convaincre le gouvernement de faire adopter une loi en ce sens.
On y trouve des figures de proue du mouvement féministe, comme Marie Gérin-Lajoie, Idola Saint-Jean, Thérèse Casgrain ainsi que Carrie Derick, la docteure Grace Ritchie-England et Lady Julia Drummond.
À la fin des années 1920, le Comité du suffrage se scinde : Idola Saint-Jean fonde l’Alliance canadienne pour le vote des femmes du Québec, jugeant que le comité regroupe principalement des femmes de la bourgeoisie; Thérèse Casgrain se retrouve pour sa part à la tête de la Ligue des droits de la femme. Les deux organismes travailleront toutefois en collaboration.
Dès 1927, leur périple à l’Assemblée nationale devient annuel. Parallèlement, pendant 13 ans, elles convainquent un député favorable à leur cause de présenter un projet de loi accordant le droit de vote aux femmes. Chaque année, les élus y opposent une fin de non-recevoir.
La stratégie plus radicale des Anglo-Saxonnes
Si, au Québec, le combat est mené dans le cadre politique et parlementaire, ailleurs, il s’accompagne de gestes éclatants. Aux États-Unis, par exemple, certaines manifestations réunissent des milliers d’Américaines. Entre 1917 et 1919, un groupe de femmes, les Silent Sentinels, proteste quotidiennement devant la Maison-Blanche.
Devant l’échec des discussions avec les parlementaires, les Britanniques les plus radicales, menées notamment par Emmeline Pankhust, vont plus loin. Certaines incendient des Églises ou s’enchaînent aux grilles de monuments comme le Buckingham Palace, ce qui leur vaut un séjour en prison. Certaines y feront la grève de la faim. Une militante, Emily Wilding, ira jusqu’à se suicider en se jetant sous des chevaux lors d’une course, à Derby.
Envers et contre tous (et toutes)
Des adversaires, les suffragistes en trouvent plusieurs sur leur chemin. La place de la femme est au foyer, arguent-ils en substance, et lui permettre de voter la détournerait de son rôle d’épouse et de mère. L’Église, alors très influente, fait partie de ceux qui sonnent la charge.
Le féminisme est un mouvement pervers, qui menace les bases de la famille et de la société.
— Mgr Louis-Adolphe Paquet, doyen de la faculté de théologie de l’Université Laval
Le nationaliste et fondateur du Devoir, Henri-Bourassa, que l’historienne Micheline Dumont décrit comme le « premier grand ténor de l’antiféminisme », renchérit en dénonçant « l’introduction du féminisme sous sa forme la plus nocive; la femme-électeur qui engendrera bientôt [...] la femme-homme, le monstre hybride et répugnant qui tuera la femme-mère et la femme-femme ».
Plus encore, à une époque où la société s’articule autour d’un nationalisme religieux, le droit de vote des femmes est perçu comme une menace à la culture canadienne-française et catholique. Henri Bourassa en rajoute.
« C’est la famille chrétienne, formée par la femme chrétienne, qui a sauvé le Canada français. Sa déchéance marquerait celle de notre civilisation et de notre ordre social, préservés au prix de tant de sacrifices. Ne gaspillons pas l’héritage des ancêtres. »
— Henri Bourassa, 1925
L’élite politique résiste elle aussi. De Lomer Gouin à Maurice Duplessis, en passant par Louis-Alexandre Taschereau, les premiers ministres du début du siècle, tout comme la majeure partie des élus, rejettent tous les projets de loi successifs qui proposent d’étendre le droit de vote aux femmes.
Si jamais les femmes du Québec obtiennent le droit de vote, ce n’est pas moi qui le leur aurais donné! »
— Louis-Alexandre Taschereau, premier ministre de 1920 à 1936, cité par Thérèse Casgrain
Alors que les droits civiques et politiques des femmes restent à conquérir, les juristes prônent eux aussi le statu quo. À leurs yeux, le suffrage féminin est incompatible avec le Code civil, qui postule l’incapacité juridique des femmes mariées.
Les journaux n’embrassent pas davantage la cause des militantes, à l’exception du Montreal Herald. Les citoyens et même les citoyennes, attachées à leur rôle traditionnel, s’y opposent également dans de larges proportions.
Dans une pétition déposée à l’Assemblée nationale en 1922, certaines parmi elles dénoncent « un genre d’action qui s’harmonise mal avec la condition de notre sexe et les devoirs du foyer ». Elles brandissent en outre la menace de « la division dans les familles ».
Des ménages se sont brouillés parce que telles femmes ne savaient pas adopter les opinions politiques de leurs maris.
En région, les Cercles des fermières, créés par le ministère de l’Agriculture en 1915, adoptent eux aussi des positions conservatrices et clament haut et fort leur opposition aux revendications féministes.
« Si comme moi vous aviez une nombreuse famille, vous comprendriez qu’il reste bien peu de temps pour faire du féminisme! »
— Lettre d’une antisuffragiste adressée à Marie Gérin-Lajoie (26 février 1922)
Le fruit est mûr
Il faut attendre 1938 pour que Thérèse Casgrain opte pour une autre stratégie. Alors vice-présidente du Club des femmes libérales, elle convainc le chef de l’opposition officielle, Adélard Godbout, d’inviter une quarantaine de femmes au congrès de la formation. En retour, elles s’engagent à oeuvrer pour faire élire le parti aux élections de 1939. Au congrès, elles réussissent à faire du vote des femmes une promesse électorale.
Chose promise, chose due. Lorsque les libéraux chassent l’Union nationale du pouvoir, le projet de loi 18, permettant aux Québécoises de voter mais aussi de se faire élire, est adopté le 25 avril 1940 et promulgué le soir même, après des décennies de lutte. Elles voteront pour la première fois le 8 août 1944.
« Notre véritable travail ne fait que commencer. Le vote est un moyen et pas une fin. » Thérèse Casgrain, peu après l’obtention du droit de vote (extrait de sa biographie Une femme chez les hommes)
Références: Le féminisme québécois raconté à Camille, Micheline Dumont, Éditions du remue-ménage, 2008; Bibliothèque et Archives nationales Québec, Bibliothèque et Archives Canada, Fondation Thérèse F. Casgrain, Bilan du siècle (Université de Sherbrooke) et Fédération des femmes du Québec et L’Encyclopédie canadienne »
Source Québec: Le Suffrage féminin souffle 70 bougies
Depuis les années 40, la politique a énormément évolué au Québec, les enjeux ne sont plus les mêmes… Et il fallu 72 ans entre le droit de vote des femmes et qu’une première première ministre est arrivé au Québec. Pauline Marois passe à l’histoire, un grand pas pour la femme au Québec, mais également pour toutes les organisations et le féminisme au Québec. La parole de Françoise David est sage et démontre parfaitement le passage historique d’une femme à la tête de la province: « Je tiens aussi, comme féministe, à reconnaitre le travail de Pauline Marois, qui sera la première femme première ministre du Québec »

Voilà pourquoi on se bat depuis plus de 100 ans, changeons également les choses dans le monde!

N'oubliez pas également de partager ce billet et de participer au mouvement #jelefais

À bientôt!


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