jeudi 14 février 2013

Autrefois... le rouge à lèvre était un meurtrier!

Bonjour les radieux et les radieuses!
Je viens de lire un article vraiment intéressant sur le nouvel observateur au sujet du rouge à lèvre! On y parle de ses origines mais également d'un rouge à lèvre meurtrier! Je ne pouvais pas passer à côté, c'est pourquoi je vous partage le texte en question avec sa source!

" 5.000 ans de fard à lèvres
Le fard est l'un de nos plus anciens compagnons. Ses première
s traces, vieilles de 5.000 ans, ont été trouvées en Mésopotamie.
Il passe ensuite par l’Égypte, la Grèce antique puis Rome. C’est d’ailleurs une Italienne qui nous l’a fait découvrir bien des siècles plus tard : Catherine de Médicis, qui l’a apporté dans ses malles avec la fourchette.

Il faudra attendre quelques années pour que son usage se démocratise et qu’il devienne le produit phare que nous connaissons aujourd’hui.

Du rouge pour redessiner ses veines
Notre histoire commence au début du XVIIIe siècle. Le visage est alors couvert de céruse et seul le rouge est toléré comme couleur additionnelle. Il ne sert qu’à renforcer la blancheur artificielle de la peau.

De rares témoignages parlent de teintes noires et bleues. C’est ainsi que Saint-Simon nous rapporte une anecdote de la cour de Louis XV : voulant mettre en avant la pureté de son teint, la princesse de Montauban ne trouva rien de mieux que de se farder de rouge et de redessiner ses veines en bleu, accentuant ainsi son appartenance à une lignée aristocratique (à défaut de ses manières) et la transparence de sa peau !

Graisse de baleine et cochenille
Cette histoire est, heureusement, un acte isolé. L’encyclopédie de Diderot renforce cette théorie : il existe bien des fards noirs et bleus, mais ils sont surtout réservés à des peuples étrangers pour le maquillage des yeux. On oublie donc ces teintes farfelues pour retrouver notre sujet principal : le fard rouge.

Ne résistant pas au plaisir de vous gâter en vous en apprenant toujours plus, voici les familles d’ingrédients du fard et les formes sous lesquelles il était vendu au XVIIIe siècle.
Matière première :
1. Végétale : orcanette, bois de fernanbouc, bois de santal, safran, algues...
2. Animale : cochenilles, appelées "graines écarlates"
3. Minérale : soufre, mercure, oxyde de plomb minium, l’idée vient des mélanges des peintres.

Produit fini :
 1. Papier imprégné, que l’on frotte sur la partie du visage à teinter.
2. Poudre, que l’on fixe avec de la gomme arabique, de l’huile ou de l’eau florale.
3. Pâte, qui contient souvent du blanc de baleine, une matière grasse venue du crâne de cachalot.

Le rouge fait maison de Catherine de Médicis

On vous l’a dit, Catherine nous a fait découvrir le rouge. Croyez-le si vous voulez, nous avons retrouvé une recette de fard écrite par Louise Bourgeois pour Catherine herself ! La voici sans plus attendre :

"Prenez demi livre d’excellent beurre frais, avec deux setiers de bonne eau de rose, une once d’orcanette que vous découperez bien menue; et la mettrez avec ledit beurre et l’eau de rose dans un poêlon avec une grappe de raison noir et ferez bouillir le tout doucement demi quart d’heure le remuant fort, puis le passerez en un petit linge et le laisserez refroidir afin que l’eau et le jus de raisin se séparent d’avec le rouge lequel vous prendrez pour en user comme d’une pommade."
Il est conseillé, dans d’autres recettes, de faire revenir la matière première dans de l’eau de vie. Faites bien mijoter cette mixture qui, sinon, risque d’être des plus… alcoolisées !"

Source : Saint-Valentin et maquillage : quand le rouge à lèvres faisait tomber les dents - le Plus

Avouez que c'est vraiment des faits amusants!
À bientôt!


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