Audrey Latulipe
jeudi 21 août 2014
J'ai eu la chance, lundi le 11 aout dernier, d'assister à la première du film Yves Saint-Laurent, grâce au Festival Québec Mode. Le long métrage de Jalil Lespert raconte le parcours du couturier, qui a fait ses premiers pas dans le monde de la haute couture en travaillant chez Dior. La direction artistique de la maison de couture est confiée au jeune designer, encore au début de la vingtaine, à la mort de son fondateur Christian Dior. Cet épisode sert d’élément déclencheur à ce qui deviendra progressivement la création de la propre entreprise d’Yves Saint-Laurent.
Le film couvre ce parcours, de même que les premières années de la maison de couture Yves Saint-Laurent. Les climats politique et économique de l'époque ne sont pas vraiment abordés dans l'histoire, mise à part la guerre entre la France et l'Algérie qui est mentionné pour son impact sur les préoccupations du couturier alors en devenir. En fait, toute la place est donnée au sujet du film biographique : sa personnalité parfois mystérieuse et dure à cerner, son quotidien en tant que maniaco-dépréssif, ses préoccupation artistiques de créateur et surtout sa relation avec Pierre Berger, son compagnon autant dans les affaires que dans la vie.
Cette relation particulière est montrée sous toutes ses coutures et sert de fil conducteur au film (désolée pour les mauvais jeux de mots). En fait, Pierre Berger sert de narrateur au récit, qui ne manque pas d’actions, grâce à la vie mouvementée d’Yves Saint-Laurent. Le film ne fait pas dans la dentelle et montre les côtés plus sombres du designer, qui était parfois odieux avec certains de ses proches, en particulier avec son partenaire. Le lien qui les unie est vraiment particulier, alors que Berger semble endosser auprès de Saint-Laurent les rôles d’amant, d’amoureux, de figure paternel et de partenaire d’affaires.
Malheureusement, le film semble coupé assez sec après avoir raconté environs la première décennie de la maison de couture. Il ne semble pas y avoir de véritable conclusion au film, juste une scène, très belle tout de même, qui montre l’emprise du couturier sur son pygmalion même après le décès de l’artiste.
Le film reste une très belle œuvre, à la fois captivante et esthétique. J’aurais par contre nettement préféré une fin moins brusque, qui laisse un trou d’environs trois décennie entre la fin de l’action présentée et la mort du couturier.
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AUDREY LATULIPPE
Grande voyageuse et amoureuse de la mode, Audrey a lancé
son entreprise, Capelio, en 2011 après un séjour de 8 mois en Australie.
Puisqu’il y avait très peu d’accessoires de type fascinator ou bibi sur
le marché canadien, elle choisit de s’en faire un elle-même pour le
mariage d’une amie. Elle eût l’idée de démarrer son projet en constatant
que d’autres fashionistas et mariées souhaitaient également porter ce
genre d’accessoires. Depuis, Audrey n’a cessé de s’intéresser à
l’univers de la mode et du mariage. Elle prépare d’ailleurs un deuxième
projet d’entreprise pour ce marché.
Dans ses (trop rares!) temps libres, Audrey se passionne
également pour la lecture et l’écriture. Vous l’aurez devinez, la
fashionista adore les looks un brin vintages, qui rappellent l’élégance
des années 50. Elle est le plus souvent en robe et en possède des
dizaines accumulées au fil du temps!
jeudi 24 juillet 2014
Mercredi dernier avait lieu à
Québec le lancement de la collection printemps-été 2014 d’Odessa.
Crédit photos: Étienne St-Denis |
Ode…quoi? La toute nouvelle
collection qui vient à peine d’arriver sur le paysage vestimentaire québécois
est constituée de pièces créées par la talentueuse designer Camille Lavoie. La
jeune femme a été lauréate de la bourse de la Fondation de la Mode de Montréal
et a effectué un stage au Japon chez Yuma Koshino, ainsi que chez Hiroko
Koshino.
Crédit photos: Étienne St-Denis |
Impressionant, vous dites? Ce
n’est pas tout : la créatrice native de la ville de Québec a également
fait un stage chez Balmain, à Paris, une griffe qui n’a pas besoin de
présentation pour les passionnées de mode. Après avoir travaillé quelques
années pour la marque Cache-Cache du groupe Beaumanoir en Bretagne, Camille est
rentrée au Québec et s’est mise à travailler en 2013 à l’élaboration de sa
propre collection, Odessa. « Derrière tout cela, il y a un fil conducteur.
J’ai toujours senti que j’avais besoin
d’un certain bagage avant de me lancer, j’avais besoin de trouver une grande
source d’inspiration pour nourrir les imaginaires de la future Odessa. C’est
pourquoi j’ai voyagé tant au Japon qu’à Paris, et au Moyen-Orient aussi »
avance la designer.
Grâce à ces expériences dans des
maisons de couture de renom, Camille a pu développer sa détermination, son
savoir-faire et le goût de l’excellence. Comment compte-elle adapter ces acquis
pour conquérir le marché québécois? « Je crois que pour développer de la
nouveauté, il faut trouver une démarche artistique et personnelle cohérente et
avoir une curiosité immense pour une foule
de sujets, dont le dernier serait sans doute la mode elle-même, pour éviter de
reproduire de trop près ce qui se fait déjà. Pour ma part, je conçois l’achat
d’un vêtement comme l’achat d’une chose précieuse, rare, qui possède un
imaginaire propre. À le regarder on doit sentir l’effort de pensée de ceux qui
l’ont conçu. C’est ainsi qu’il prend son sens. »
Vous l’aurez compris au nom
« Odessa » qui rappelle la Grèce antique, Camille est une férue
d’histoire, et a d’ailleurs décrocher un certificat en histoire de l’art à
l’Université Laval. « J’adore constater à quel point les sociétés
anciennes aimaient créer de jolies
choses sans ne jamais prendre de raccourcis techniques ! On se
questionnait sur chaque détail, on prenait le temps de s’assurer que chaque
étape soit respectée. J’aime prendre mon temps ; le temps est l’ingrédient le
plus précieux que l’on peut injecter au « sensible » si l’on veut philosopher.
C’est ainsi que j’ai le sentiment de créer quelque chose qui a un sens et qui
est viable car il y a une raison derrière chaque geste. »
La première collection vient tout
juste d’être lancée, mais la prochaine étape est déjà planifiée, soit d’ouvrir
un atelier-boutique qui aura pignon sur rue. Ainsi, la créatrice conserve
l’esprit d’un lieu de travail où elle peut s’exprimer à travers le tissu, tout
en permettant aux clientes de venir voir les vêtements ou se faire tailler des
créations sur mesure.
Voici mes trois coups de cœur de
la première collection d’Odessa, disponibles par son site Internet (cliquez ici) :
Crédit photos: Étienne St-Denis
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AUDREY LATULIPPE
Grande voyageuse et amoureuse de la mode, Audrey a lancé
son entreprise, Capelio, en 2011 après un séjour de 8 mois en Australie.
Puisqu’il y avait très peu d’accessoires de type fascinator ou bibi sur
le marché canadien, elle choisit de s’en faire un elle-même pour le
mariage d’une amie. Elle eût l’idée de démarrer son projet en constatant
que d’autres fashionistas et mariées souhaitaient également porter ce
genre d’accessoires. Depuis, Audrey n’a cessé de s’intéresser à
l’univers de la mode et du mariage. Elle prépare d’ailleurs un deuxième
projet d’entreprise pour ce marché.
Dans ses (trop rares!) temps libres, Audrey se passionne
également pour la lecture et l’écriture. Vous l’aurez devinez, la
fashionista adore les looks un brin vintages, qui rappellent l’élégance
des années 50. Elle est le plus souvent en robe et en possède des
dizaines accumulées au fil du temps!
lundi 19 mai 2014
La collection "Summer is magic" de Capelio arrive juste à temps pour l'été!
Vous voulez adopter la tendance mode de 2014 et porter une couronne de fleurs comme si vous étiez à Coachella?
Alors rendez-vous sur la boutique en ligne de Capelio pour choisir le modèle qui vous porterez au Festival d'Été de Québec ou à Osheaga! Vous pouvez sélectionner un (ou plusieurs!) des quatre couronnes de fleurs artificielles mais extrêmement réalistes :
Cosmos
Noella
Rosettes
Orchidées
Et la bonne nouvelle, c'est que chaque modèle coûte seulement 35,00$ !
Parfait pour un look "hippie chic" avec une robe d'été!
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AUDREY LATULIPPE
Grande voyageuse et amoureuse de la mode, Audrey a lancé
son entreprise, Capelio, en 2011 après un séjour de 8 mois en Australie.
Puisqu’il y avait très peu d’accessoires de type fascinator ou bibi sur
le marché canadien, elle choisit de s’en faire un elle-même pour le
mariage d’une amie. Elle eût l’idée de démarrer son projet en constatant
que d’autres fashionistas et mariées souhaitaient également porter ce
genre d’accessoires. Depuis, Audrey n’a cessé de s’intéresser à
l’univers de la mode et du mariage. Elle prépare d’ailleurs un deuxième
projet d’entreprise pour ce marché.
Dans ses (trop rares!) temps libres, Audrey se passionne
également pour la lecture et l’écriture. Vous l’aurez devinez, la
fashionista adore les looks un brin vintages, qui rappellent l’élégance
des années 50. Elle est le plus souvent en robe et en possède des
dizaines accumulées au fil du temps!
lundi 12 mai 2014
Comme Pinterest, Instagram influence le monde du mariage, comme tout bon réseau social construit sur le partage d’images le ferait. Certains couples intègrent Instagram dans la cérémonie et la réception, créant leur propre hashtag et invitant leurs invités à publier en l’utilisant. D’autres, au contraire, préfèrent que les invités ne partagent aucune photo le Jour J et même par la suite, et vont bannir les cellulaires de la cérémonie et réception.
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Source: Pinterest |
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